Journal décembre 2018 EdG
Ça s’est passé dans la commune... P A G E 1 9 D É C E M B R E 2 0 1 8 N ° 6 Les plantes sauvages comestibles de chez nous Au fil des saisons, parmi les centaines de plantes qui poussent dans nos champs, nos bois et surtout nos jardins, beaucoup peu- vent être mangées. C’est ce qu’a tenté de nous démontrer Françoise Philidet, herba- liste diplômée, dans sa conférence du 19 octobre à la salle communale de Biot. Devant un public attentif de près de 50 personnes, elle nous a présentés plusieurs dizaines de plantes de notre région qui ont des propriétés gustatives et nutritives in- contestables. Dans l’après-midi, avant sa conférence, elle a fait une petite cueillette autour de Biot, et elle nous a révélés les résultats étonnants de sa cueillette. Nom- breuses sont les « mauvaises herbes » que nous éliminons alors qu’elles mériteraient de finir dans nos assiettes. Mais cette re- connaissance des plantes sauvages comes- tibles nécessite beaucoup d’attentions et surtout des connaissances pour s’éviter quelques maux de ventre mémorables et peut-être une intoxication plus grave ! A l’issue de la conférence, après avoir répondu aux très nombreuses questions du public, Françoise Philidet s’est proposée pour organiser au printemps, sur notre commune de Fontrieu, et pendant une journée, un stage de reconnaissance de ces plantes sauvages comestibles. Si vous inté- ressez par cette initiative faites-vous connaître au secrétariat de la mairie ! Deux exemples bien connus chez nous ... Si vous êtes intéressé(e)s par un stage de reconnaissance des plantes sauvages comestibles sur notre commune, veuillez le faire savoir au secrétariat de la mairie Tout le monde reconnaît le coquelicot. Cueillies avant sa floraison, les jeunes feuilles peuvent être servies crues en sa- lade. Leur goût rappelle celui de la noiset- te et du concombre. Les jeunes fruits en- core vert sont délicieux à grignoter. Les feuilles peuvent être consommées com- me des épinards avec des échalotes et un peu de crème. Et l’ortie ... Tout le monde la connaît en tant que « mauvaise herbe » et s’y pique. Pourtant l’ortie a des valeurs nutritives exceptionnelles. Les jeunes pousses, c'est -à-dire les 2 à 4 paires de feuilles termi- nales, méritent d’être cuites comme des épinards et elles ne piquent plus ! Pour une consommation crue, les feuilles doi- vent être finement émincées ou écrasées avec un rouleau à pâtisserie. Les fleurs sont aussi comestibles. Leur goût est pro- che de celui de l’épinard mais plus aro- matisé !
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