Journal décembre 2018 EdG

Les commissions P A G E 1 1 D É C E M B R E 2 0 1 8 N ° 6 Le site WEB Le site de la commune est opérationnel depuis les premiers jours du mois de juillet. Au fil du temps, il s’est enrichi, notam- ment par des rajouts de nouvelles pages. Dans la rubrique « Actualités », nous met- tons régulièrement en exergue les évène- ments singuliers s’étant déroulés sur la commune. Nous tenons à jour également la rubrique « Agenda ». Que les associations de la commune, si elles le souhaitent, nous fassent part de leurs activités à venir pour que nous puis- sions les intégrer dans l’agenda. L’exposition sur la grande guerre Le conseil municipal souhaitait donner au 100 ème anniversaire de l’armistice de la guerre de 1914-1918 un caractère singu- lier, en proposant une exposition sur cette période qui mettrait en avant chacun des morts et disparus de la commune. La commission « Communication » avec l’aide de la commission « Cérémonies » a lors de ces mois écoulés réalisé le montage de cette exposition qui vous a été propo- sée à la fin du mois de novembre concomi- tamment avec les commémorations offi- cielles de l’armistice 1914-1918. Ce travail d‘élaboration s’est appuyé sur les recherches effectuées par le Musée Mémorial pour la Paix de Boissezon. Louis Cavaillès, compagnon de Mer- moz : un enfant du pays Monsieur Jean-Pierre Gaubert, journalis- tes, poète et écrivain à Castres nous propo- sera, courant janvier, une conférence sur les relations improbables de notre commu- ne de Fontrieu avec l’histoire de l’aviation qui continue de marquer la métropole tou- lousaine. C’est d’abord le crash de la Borie Blanque, le 16 mai 1951, qui coûta la vie à l’ingé- nieur François Hussenot, inventeur de la boîte noire, ainsi qu’à son équipage. Il nous parlera ensuite de Louis Cavaillès né en 1901 au Brugassou près de Cadoul. D'origine modes- te, il cherchera très tôt à échapper à ses conditions so- ciales. À Béziers, il ac- querra quelques notions de mécani- que, qui lui per- mettront de faire son service militai- re à la base aérien- ne de Cazaux dans les Landes. Ses pro- blèmes visuels lui interdiront de pilo- ter, mais son acharnement lui permettra d'apprendre la mécanique. Il deviendra mécanicien de vol. A 24 ans il sera chef mécani- cien dans l’aviation civile. Il rencontre- ra Mermoz qui vient de réussir la première traversée de l'Atlantique et il l ’ a c compagne r a pendant plusieurs décennies. Il sera déporté à Buchen- wald. Il retrouvera la liberté et occupera son dernier poste en tant que chef mécani- cien à Dakar. Il décèdera le 15 juillet 1983 à Pau où il s’était retiré. Jean-Pierre Gaubert rencontra Louis Ca- vaillès à plusieurs reprises. De ces multi- ples entrevues naîtra un ouvrage de réfé- rence, « Louis Cavaillès, compagnon de Mermoz », sur l'un des plus grands mécani- ciens de l'époque héroïque de l'aviation civile. Information, Communication et Patrimoine Le lieu, la date et l’heure de la conférence seront précisés ultérieurement Stèle de la Borie Blanque